EAU et NUMÉRIQUE: « DE l’EAU PAS DES PUCES ! »

Un article paru sur le site de la « Coordination eau Ile de France » nous interpelle sur le numérique.

La fabrication des puces électroniques demande de grandes quantités d’eau ultra pure (d’où l’utilisation de l’eau de montagne, notamment dans les environs de Grenoble), au détriment des populations locales.

(On pourrait ajouter que pour récupérer les métaux rares destinés au numérique, après extraction et broyage des roches, le procédé de séparation se fait par l’eau, là aussi utilisée en très grandes quantités).

« Le 1er avril 2023, nous étions mille à manifester à Crolles – près de Grenoble – contre l’accaparement des ressources par les industriels de l’électronique et l’agrandissement du géant STMicroelectronics, qui produit des puces électroniques. Aujourd’hui c’est sa voisine Soitec qui veut s’agrandir, pour fabriquer des semi-conducteurs pour batteries de voitures électriques.
          Accaparement de l’eau à l’heure des sécheresses à répétition, rejet de produits chimiques, consommation électrique délirante, le tout pour la production d’objets connectés et pour l’armement : ces projets d’agrandissements d’usines promettent un désastre environnemental. »

Lire l’article:      De l’eau pas des puces 

 

UNE AUTRE GESTION DES EAUX DE PLUIE

UNE GESTION ALTERNATIVE DES EAUX PLUVIALES

Avec les modifications climatiques, les précipitations seront moins fréquentes mais plus abondantes sur un temps très court. Une grande partie des eaux de pluie risque donc de ruisseler et s’écouler, sans recharger les nappes phréatiques qui fournissent notre eau d’alimentation.

Avec aussi : érosion des sols agricoles, perte de leurs capacités pour l’agriculture, inondations, pollutions, rivières engorgées de sédiments et perdant de leur biodiversité …

Une gestion alternative ?

* en milieu urbain :

– Supprimer les réseaux unitaires. (canalisations recevant à la fois eaux usées et eaux pluviales)

– Pas non plus de réseaux séparatifs et déversoirs d’orage (coût élevé, eaux polluées par le ruissellement)

Mais :

– infiltrer les eaux au plus près de leur point de chute,

– des sols de voirie perméables,

– réintroduire la nature en ville.

* en milieu agricole:

– éviter le ruissellement, l’érosion de la terre arable, les coulées de boues, l’engorgement des rivières, et un mauvais remplissage des nappes,

– donc une terre qui infiltre au plus vite (terre vivante sans pesticides et avec des matières organiques, plus poreuse), haies, noues, moins de tassement par les engins, modification des pratiques agricoles.

Voyez ces très bons diaporamas:

1 ADOPTA diaporama eaux pluviales 

par Association pour le Développement Opérationnel et la Promotion des Techniques en matière d’eaux pluviales.

3 Erosion gestion des eaux pluviales en zone agricole

par Agence de l’Eau Artois Picardie

2 Financement gestion des eaux pluviales AEAP

par Agence de l’Eau Artois Picardie

L’eau qui mord

Nom, prénom Renée Lise ROTHIOT
Adresse mail leauquimord88@gmail.com
Organisation L’eau qui mord et Collectif Eau 88
Ville VITTEL
Message Bonjour,
Je me permets d’ attirer votre attention sur :- ce reportage d’Arte « A sec – La grande soif des multinationale »s sur notre lutte à Vittel contre Nestlé et celle de nos alliés de Volvic contre Danone et de Luneburg (Allemagne) contre Coca-Cola
https://www.arte.tv/fr/videos/099777-000-A/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales

– cette publication du Collectif de journalistes indépendants We Report parue dans Mediapart et Zeit Inline, suite à la cessation des ventes de VITTEL-Nestlé par LIDL en Allemagne
https://www.mediapart.fr/journal/economie/181021/eau-lidl-plonge-la-marque-vittel-dans-la-crise
https://www.zeit.de/wirtschaft/2021-10/lidl-nestle-vittel-plastikflaschen-plastikmuell-umweltschutz-einzelhande

La lutte continue !
Bien à vous
Renée Lise Rothiot, L’eau qui mord

https://www.leauquimord.com/

VEOLIA, CAC 40, ET CRISE SANITAIRE

Les affaires se poursuivent pour les multinationales, et notamment chez Véolia malgré la crise sanitaire.

Malgré les crises sanitaire et boursière, les entreprises européennes ont commencé à distribuer à leurs actionnaires les quelque 359 milliards d’euros de dividendes — soit 12 milliards de plus que l’an passé — , correspondant aux gains 2019.

En Europe, explique le site Boursorama, la France a tout particulièrement tiré son épingle du jeu avec un volume de dividendes qui a bondi de 12 % par rapport à 2018 ; les actionnaires du CAC 40 se voient actuellement répartir une enveloppe d’environ 60 milliards d’euros.

CHEZ VEOLIA :

En 2020, les dividendes augmentent de 9 % chez Véolia (1 € par action)

Exercice Date de détachement Date de paiement Dividende
2019 12/05/2020 14/05/2020 1,000 EUR
2018 14/05/2019 16/05/2019 0,920 EUR

Nombre d’actions au 31-12-2019 : 567,2 millions

« Veolia souhaite également augmenter encore le dividende dans les années à venir. La société vise un paiement de 1,30 € par action pour 2023, comme nous le lisons dans le communiqué de presse comme l’un des objectifs financiers pour 2023. »

Nous pourrons y penser en réglant nos factures d’eau, au moins à la Communauté d’Agglo du Boulonnais, à la Communauté Urbaine d’Arras, aux Communautés d’Agglo d’Hénin-Carvin et de Lens-Liévin, au Sabalfa (Bruaysis) et autres.

L’injonction de notre ministre Bruno Lemaire à restreindre les dividendes en cette période suffira-t-elle ? Et que deviendraient ces bénéfices s’ils n’étaient pas distribués ?

Souvenons nous aussi que les contrats de DSP avec Véolia dans les principales communautés du PdeC citées ci dessus, arrivent à échéance dans les 5 ans à venir, et que nos conseillers communautaires devront se ressaisir du dossier de l’eau et de l’assainissement.

 

 

Bruxelles adhère au réseau « communauté bleue »

Ce réseau garantit le caractère public du gestionnaire et ses membres s’engagent à interdire l’’eau embouteillée dans les établissements publics et lors d’événements municipaux.

Parmi les principales villes actuelles du réseau: Berlin, Munich, Paris, Madrid  …..

bruxelles-adhere-au-reseau-communaute-bleue 

« A une époque où le monde est confronté aux conséquences du changement climatique, l’industrie de l’eau embouteillée nécessite des quantités massives de combustibles fossiles pour fabriquer et transporter son produit.

Une quantité importante d’eau est également nécessaire pour embouteiller de l’eau. Le processus de production nécessite de trois à cinq litres d’eau pour produire un litre d’eau embouteillée.

Afin de persuader les gens de dépenser jusqu’à 3 000 fois ce qu’ils dépensent pour l’eau du robinet, les compagnies d’eau embouteillée publicisent leurs produits comme étant une alternative plus sécuritaire et plus saine. Rien ne peut être plus loin de la vérité. »

 

 

Novembre 2018 : Réunion à Corbie

Vendredi 16 novembre, deux adhérents membres du collège solidaire de eau … secours 62 ont participé à une réunion d’information sur le service de l’eau . Le service de l’eau  en général d’une part, le service dans la communauté de communes de Corbie (CDC)  ont été les sujets traités en s’appuyant sur les documents préparés par les élus organisateurs ( membres du comité de citoyens de la CDC ), par les invités du 62  et les participants locaux .

Ci-après un extrait du commentaire que nous a adressé un des organisateurs le lendemain de la réunion:

« Le public présent a apprécié vos explications et je pense que chacun est reparti avec des idées un peu plus précise du sujet de l’eau.
La présence d’élus membres des commissions et d’employés des services de l’eau démontrent que le sujet est important. »

RECHERCHE DES MICROPOLLUANTS DANS LES EAUX DES STATIONS D’ÉPURATION DES EAUX USÉES

Voici un document du ministère de l’environnement de 2016.

( Il est précisé qu’il n’est pas paru au journal officiel, cela veut il dire qu’il n’est pas applicable ? –  mais pourtant digne d’intérêt … )

Note officielle sur

La recherche de micropolluants dans les eaux brutes et dans les eaux usées traitées des stations d’épuration (STEU).

Résumé:

« Il est essentiel de rappeler que les STEU ne sont pas conçues pour éliminer ou réduire les concentrations des micropolluants dans les eaux traitées et que le transfert de micropolluants dans les boues ne peut constituer une solution environnementale acceptable. Ainsi la réduction à l’amont de la STEU est la solution à privilégier vis à vis de toute action de traitement à l’aval de la STEU.

Une stratégie en 2 temps :

  • recherche des µpolluants dans les eaux brutes et les eaux de sortie (liste des µpolluants en annexe 5)

  • une phase de diagnostic à l’amont de la STEU afin de localiser les sources d’émission, et une identification des actions de réduction pertinentes.

Début de la première campagne : 2018 (avant le 30 juin).

Le maître d’ouvrage de la STEU devra procéder dans une année à une série de 6 mesures dans les eaux brutes et les eaux traitées espacées d’au moins un mois.

Les résultats sont transmis à l’agence de l’eau. »

 

Les eaux brutes sont les eaux usées à l’arrivée dans la station. Le surnageant des bassins ronds de décantation en fin de parcours sont les eaux traitées et sont rejetées dans un cours d’eau (les « boues » se déposent au fond de ces bassins).

 

Recherche des µpolluants des STEP Ministère de l’environnement note_technique_RSDE_STEU_2016_signeeDEB

 

 

eau … secours 62 dans l’action

eau … secours 62 a tenu un STAND à Beaurains le 3 septembre 2017 à l’occasion de la fête de la nature. Nous étions aussi à Avion lors de la fête de la science en Octobre 2017. Il s’agissait pour nous de faire connaître les risques de pollution liés à l’exploitation des gaz de couches.